J'ai été heureuse de faire un bout de chemin avec vous.
Mais j'ai besoin de faire un break.
Vous ne me trouverez plus dans ces pages.
J'irai peut-être écrire ailleurs.
Qui sait ?...
Que cela ne vous empêche pas de me laisser des commentaires.
J'aurai plaisir à vous lire...
Découvrez Various Artists!
2008 n'existe plus.
2009... Ce nouveau chiffre à la fin, ce neuf, ça ne me fait même pas bizarre de l'écrire. Lorsque je travaillais encore, j'avais beaucoup de mal de passer d'une année à l'autre.
2009... Nous sommes au bord d'un énorme point d'interrogation : que nous réserve l'avenir avec une telle situation économique ?
Et ce n'est pas le discours de Nicolas qui nous aura donné de l'espoir. D'ailleurs, son discours du nouvel an ressemblait à tous ceux qui l'ont précédé : vide !
Ca ne nous a pas empêché d'échanger les voeux, entre voisins, sur le net, au téléphone...
Ca n'empêchera pas mon plus certains pauvres de continuer à dépenser leur maigre retraite en cigarettes et packs de bière quotidiens. Maigre retraite qui oblige à aller se ravitailler aux restau-du-coeur avant d'aller se faire rhabiller de pied en cap par le secours populaire.
Question : Est-ce compatible avec les livraisons régulières de produits surgelés par le spécialiste le plus cher de la région ?...
Il a neigé dans la nuit de la st-Sylvestre. Des camions de salage sur l'autoroute mais les ex-nationales et les départementales n'étaient pas dégagées avant le matin.
Même les gens de la DDE ont droit à leur réveillon.
Je me suis souvenue d'une nuit de réveillon où j'étais de service. Mon cher-et-tendre a laissé les petits devant la télé et à minuit, il nous a apporté une bouteille et avec Fafi, ma petite collègue, nous avons sablé le champagne derrière notre guichet. Les clients n'étaient pas nombreux. Dans le hall, des SDF se chauffaient près des radiateurs. Nous leur avons distribué quelques cigares apportés pour l'occasion. C'était une belle nuit.
Le père noël nous a fait cadeau, entr'autres, d'un enregistreur-graveur dvd.
Nous l'avons branché, réglé, débranché, re-branché, re-réglé jusqu'à plus d'heure... Faut sortir de l'ENA pour faire fonctionner cet engin.
A en juger par le nombre de questions posées sur "comment-ça-marche" sur le net, nous ne sommes pas les seuls à avoir des difficultés avec le mode d'emploi. C'est curieux : les modes de connexions sont différents selon les explications de Sony et de Canalsat...
De désespoir, nous nous sommes contentés de re-brancher notre brave vieux magnétoscope.
... avec cette année de morosité,
je vous propose ces images d'un autre temps qui j'espère réussiront à vous faire sourire...
Bonne et Heureuse Année à tous
d'André Le Gal,
livre que j'ai terminé ce soir, pourrait être un brûlot lancé contre l'aide humanitaire internationale. Mais il est aussi un témoignage sur le comportement d'abnégation et de charité de certains individus.
Olivier, dont l'avion atterrit en plein coup d'état dans le Niger des années 70, vient travailler pour une organisation d'aide humanitaire et fera désormais partie des "volontaires miam-miam". En compagnie de Diallo, personnage haut en verbe comme en couleur, il sillonne la brousse et les villages du Niger.
Jusqu'au jour où...
Extraits :
" ... Nassarou, écoute-moi... La prochaine fois que je viendrai au campement, j'aurai le chameau-Tiyota".
"Le chameau-Tiyota ?.. Qu'est-ce que c'est que cette bête ?"
"C'est un 4x4x japonais... Meilleur que le chameau pour aller en brousse. C'est bien. C'est américain..."
---...---
"... Tout autour du Rivoli, les Touaregs s'installaient pour la nuit. Il en arrivait de partout, des groupes entiers. Ils marchaint avec lenteur... Ils viennent ici le soir parce qu'il y a du passage. S'ils meurent, ils se disent qu'on les ramassera et qu'on les enterrera. Dans les camps de la périphérie, ils ont peur que les chiens mangent leur cadavre. Rien de pire pour un Touareg que de partir l'âme dans la gueule d'un chien...
Il en meurt deux ou trois par nuit... Ils s'endorment d'épuisement. Ils meurent de faim. Ils s'allongent et disparaissent sans un bruit. La dignité, le silence, c'est tout ce qui reste de leur destin de seigneur..."
... ne cessera donc jamais ?
Pourtant, hier encore, il y avait de l'espoir...
C'était Noël...
Et avant-hier aussi... 
Mais tant que l'autre sera là, pas de paix possible... 
Combien de victimes palestiniennes encore à Gaza ?
... de la fièvre du samedi soir,
ou de celle qui monte à El Pao...
Ni de la fièvre dans le sang,
et encore moins de la fièvre de l'or.
Encore que la fièvre au corps pourrait vous mettre sur la voie.
Non.
Ca, c'est du cinéma.
Je ne vous tairai pas que les infos ayant averti que la grippe s'annonçait, non seulement elle est arrivée, mais elle m'a trouvée, m'a terrassée.
Je ne vous raconterai pas les premiers frissons suivis rapidement par les premières quintes de toux.
Je ne me prononcerai pas sur la veillée soir de Noël pas terrible où je somnolais lamentablement sur le canapé après l'échange de cadeaux.
Je ne m'étendrai pas sur le jour de Noël bien morose malgré la présence affectueuse de tante Madeleine et le re-échange de cadeaux.
Je ne vous expliquerai pas non plus le gigot d'agneau trop sec à mon goût... mais avais-je encore le moindre goût pour quoi que ce soit ?
Je ne vous ferai pas grâce du nombre d'aspirines, efferalgan et autres sirops calmants que j'ai avalés.
Je ne vous rapporterai pas comment je suis passée maître en planter de thermomètre...
Je ne dévoilerai à personne que j'ai fortement contribué à l'évolution critique de la température terrestre, ma propre température refusant désespérément de redescendre des 40°où elle se complaisait...
Je ne féliciterai pas mon médecin traitant de m'avoir envoyée (par l'intermédiaire de son répondeur-téléphonique) à son confrère en villégiature dans la Sarthe.
Je ne vous révèlerai pas que la grippe m'a fait faire chambre-à-part et m'a même fait perdre quelques kilos superflus.
Je ne vous cacherai pas que je vais souffrir d'un manque de bisous et autres câlins que cette vacherie de virus m'a fait rater pendant ces jours de fête.
Et dire que j'étais vaccinée contre la grippe !...
Il y avait déjà une paire de chaussures dans l'Histoire.
Un tableau de Van Gogh.
Aujourd'hui est entrée dans l'histoire la paire de chaussures du journaliste irakien Montazer Al-Zeidi.
Cet homme a écrit un hymne à la mémoire des millions de victimes et d'opprimés de la Terre en criant vengeance.
Ah, si seulement ses chaussures avaient atteint George Bush !
Ses hématomes lui auraient rappelé tout le mal qu'il a infligé au monde pendant les huit années qu'il a passé à la maison blanche, de la destruction de l'Irak et les souffrances de ses habitants au drame des Palestiniens en passant par les massacres en Afghanistan et l'écrasement de tous les autres pays où ont sévi marines américains et avions de l'OTAN.
L'air con de Dobbeliou n'a rien arrangé alors qu'il essayait de s'en tirer avec une blague sur la pointures desdites chaussures.
Mais il a voulu faire comme s'il n'avait pas vu toute cette haine accumulée chez les Irakiens, les Arabes, les musulmans et tous les autres peuples du monde.
Il y a eu les pierres de l'Intifada palestinienne.
Désormais, l'arme des opprimés sera les chaussures.
Le lancer de chaussures de Montazer Al-Zaidi est le plus beau geste d'adieu que le monde ait pu rêver de faire à Bush. Il peut être fier de son geste. Même s'il a été arrêté et jeté en prison.
(D'après l'excellent article du journal jordanien Al-Ghad)
Dommage qu'ils l'ont loupé, en Irak.
Maintenant il n'y a plus qu'à compter sur le Père Noël...
Un jeu "Sock and awe" a déjà été lancé sur le net.
L'objectif de ce jeu en ligne (www.sockandawe.com) consiste à essayer de frapper avec des chaussures la tête de George W. Bush.
Plus d'un million et demi de chaussures ont déjà réussi à atteindre le président sur le web, selon le compteur du site ! C'est tout dire ...
... est une succession de paragraphes qui finissent tous par un point d'interrogation.
(Charlélie Couture)
... que mon four tombe en panne comme l'a fait celui d'Hélène au beau milieu d'une fournée de pains d'épices.
Ce serait pas de veine.
Parce qu'en ce moment il tourne à plein régime.
Et j'ai encore un gros paquet de pâte sucrée en attente au frais pour demain.
Décidément, cette année encore je suis à la bourre pour mes bredele.
Suffit de tendre l'oreille... Tout le monde les a déjà terminées depuis longtemps (sauf Agnès qui vient de faire onze sortes de bredele différents !...)
Mais bon, si on les fait trop tôt, la gourmandise aidant, pas sûr qu'il en reste encore à Noël.
Moi, je fais toujours les mêmes, ceux que ma famille aime.
Les Butterbredle et Schwowebredle qui font l'unanimité...
Les Spritzbredle préférés de Morgane...
Les Cocossbredle pour mon cher-et-tendre.
La boite à lettres déborde de dépliants publicitaires et j'ai trouvé à recycler pour les fêtes quelques pubs multicolores.
Pour savoir comment faire de jolis sapins de noël en papier, c'est ici.
J'ai collé une étoile dorée au sommet et ces sapins me serviront de base pour un joli décor de table.
Je serais assez d'accord avec le taureau : Moi non plus je n'aime pas la corrida !...
L'an passé, je rouspétais après les affreux sapins de Noël de Wasselonne.
Cette année, je fais amende honorable et je rends à César ce qui doit logiquement revenir à César ou plutôt aux agents communaux qui ont réalisé la déco de Noël :
Messieurs, je vous félicite !
La déco de nos sapins est réussie !
Nos sapins disséminés dans la ville ne rivaliseront évidemment pas avec l'unique sapin situé dans le rond-point à Drusenheim qui est un chef-d'oeuvre, mais un réel effort a été fait et c'est ce qui compte.
... est accrochée.
Cette année, je fais dans le "bling-bling".
Forcément...
... pour oublier et faire oublier cette période de crise.
Pas de crèche, pas de rois mages, pas de fuite en Egypte.
Du brillant, des boules, des étoiles !
Que du bling-bling !
Photos à suivre... (dès qu'il y aura un rayon de soleil...)
... de la sncf se sont retrouvés aujourd'hui pour l'inévitable fête de noël... des retraités.
Notre groupe était quelque peu restreint.
Parmi les absents, il y a comme toujours, les-malades, les-grands-voyageurs, les-rendez-vous-urgent-chez-le-spécialiste, les-ma-femme-ne-veut-pas-venir...
Bref, avec nous, seuls Béa, Hélène, Jeannette et Tharcisse se sont déplacés avec leur conjoint.
Mais les absents n'ont rien manqué car le repas n'est pas exceptionnel :
En entrée, une tranche de foie gras se bat avec un morceau de pain d'épices...
Le plat, un baeckeoffe au canard avec pruneaux d'agen et raisins secs, est déposé en bout de table (pour un repas de fêtes, est-il normal d'avoir à faire le service ?...)
L'assiette de fromage ?... Une tranche de chêvre chaud et caoutchouté sur une une rondelle de baguette grillée.
Seul le dessert est à la hauteur avec un semblant de tiramisu aux pommes et caramel servi en verrine.
Une petite innovation : Jusque-là, le comité d'entreprise offrait, en fin de repas, des chocolats pour les dames et un flacon d'alcool pour les messieurs. Aujourd'hui, nous avons tous reçu un stylo à bille marqué du logo... du comité d'entreprise !
Wouaouh ! Quel cadeau !
En guise d'animation, la petite Christel Kern nous a monté une petite comédie musicale avec de jolies chansons des années d'avant-guerre.
Mais, soit la sono est mal réglée, soit la fille chante trop fort dans son micro. Franchement, les chansons de Maurice Chevalier, ce n'est pas vraiment notre époque.
En tout cas, c'est loupé et pas bien réjouissant.
Comme de nombreux autres retraités, nous quittons la salle avant la fin.
C'était la fête...
C'est la crise !
On a beau être le saint d'un jour, la nature reprend invariablement le dessus...
" ... est si mystérieux, leurs paroles ne traduisent jamais leurs pensées, leurs pensées elles-mêmes varient selon leur humeur et elles peuvent à la fois projeter de vous quitter et vous donner des preuves concrètes de leur amour.
Alors à quoi sert de les interroger ? "
Lignes extraites du livre "Le Talion" de Catherine Arley.
L'histoire :
Un couple heureux, riche, très riche...
Le sont-ils vraiment ?
Tout va changer lorsqu'ils invitent pour une partie de chasse, un industriel fortuné et sa soeur...
Je suis débordée par les préparatifs de Noël, mais je n'abandonne pas pour autant mes moments privilégiés de lecture.
... règne dans ces pages ces derniers jours.
C'est que je suis en pleine préparation de ma déco de noël.
Avec mon cher-et-tendre, nous enfilons des boules de noël sur des fils de pêche.
Dans mon idée, ça semblait facile.
Ca l'était beaucoup moins lorsque nous nous y sommes mis.
Car enfiler des boules de noël sur un fil de nylon, c'est d'abord percer un trou dans le bas de la boule.
Puis l'enfiler avec une aiguille. Facile... sauf que mes aiguilles sont toutes trop courtes pour traverser certaines boules plus longues ou un peu plus grosses. J'ai résolu le problème en fabricant un crochet avec un fil de cuivre rigide.
Mais comment faire tenir mes boules à intervalles réguliers sur un fil de pêche ?
Un noeud ?
Pas possible... Faut faire des très gros noeuds pour éviter qu'ils ne passent à travers le trou de la boule. De plus, ce n'est pas très esthétique.
On cogite un peu, et... eurêka !
Suffit de fixer une petite perle sur le fil, en faisant un petit noeud coulé, avant d'enfiler les boules...
Et voilà...
Nous passons nos soirées à enfiler une perle, une boule, une perle, une boule, une.....
... Mais si, ce nom vous rappelle des souvenirs.
Creusez vos méninges...
Non ?
Le club des cinq...
Le clan des sept...
Je savais bien que vous connaissiez !
Il y a quarante ans, cette grande dame de la littérature pour jeunes disparaissait.
Mais grâce à ses personnages emblématiques, Enid Blyton continuera longtemps encore à provoquer joie et curiosité chez les petits lecteurs.
Il me reste encore tout un rayonnage de "club" et de "clan" dans ma bibliothèque.
