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Une vie, des passions et ma famille...
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1 novembre 2007

Bonjour tristesse...

epitaphe

Il y a quelques jours, dans la nuit de samedi à dimanche, nous sommes repassés à l'heure d'hiver et nous avons ainsi gagné une heure de sommeil supplémentaire. Cette heure, nous la reperdrons au printemps prochain.
Certes, le soleil se lèvera plus tôt, mais la nuit tombera plus tôt aussi. Est-ce que tout ce chamboulement sert à quelque chose ?
Qu'importe... Le temps passe plus vite qu'on ne le pense. Nous venons de tourner une fois de plus une page du calendrier. Et par là même, nous avons encore effacé un mois de notre vie. Ma mémoire fout le camp, ma vue baisse et mes articulations sont de plus en plus raides.

Les feuilles tombent. Ces derniers jours, elles sont passées du vert au jaune, du rouge au brun. Les arbres et les haies se dégarnissent. La nature se dénude pour le grand sommeil hivernal.
Pas étonnant que ce soit en cette saison si mélancolique que nous honorons nos morts. Lorsque tout dépérit, nous pensons davantage à la mort et à ceux qui nous ont quittés. Beaucoup plus qu'au printemps lorsque tout revit et refleurit.

A présent, tout semble durable : des journées raccourcies et humides, du brouillard, de la pluie, de plus en plus de feuilles mortes... bientôt le froid et la neige.

Hier, nous sommes allés fleurir la tombe familliale. Et lorsque je me tenais ainsi devant la stèle, je me suis souvenue de ce que dit la Bible : "nous étions poussière et nous redeviendrons poussière".
Un jour, ce sera mon tour. C'est immuable.
Ainsi, lorsque le nouveau-né pousse son premier cri, il est déjà programmé pour mourir. Qu'y a-t'il après la mort ? Un néant identique à celui d'avant la naissance ?
Ceux qui croient dur comme fer en l'Evangile éprouvent un profond réconfort : lorsque la vie quitte le corps, l'âme s'évade vers l'autre monde. Celui de la Lumière. Après le crépuscule de la mort se lève l'aube de l'éternité.

Voilà les effets pervers de cette subite fin d'été indien... et d'un bouquet de chrysanthèmes.
Mon coeur bat et j'ai encore des tas de choses à réaliser.
Le mois prochain, les jours s'allongeront.
Qui sait : nous aurons sans doute un beau printemps.

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Commentaires
S
Largement inspiré d'un texte du Schnàwwelpeter...
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