La crise...
Non, non, faut pas avoir peur, nous répètent-ils encore.
La crise économique, ça va passer. Faut juste se faire un peu discret. Ne plus bouger...
De toute façon, on ne pouvait pas prévoir, qu'ils disaient. Et puis c'est mondial, c'est la faute à personne.
Pourtant ça fait bien des années que des dynamiteurs libéraux jouent avec la poudre : des taux d'emprunt anormalement bas, des bénéfices anormalement hauts en bourse...
Depuis deux ans, tout le monde savait. Ca ne pouvait pas durer.
Eh bien, ça n'a pas duré.
Mille milliards de dollars plus tard, on se déchaîne pour nous faire piger.
Il est où le problème ? C'est la faute du capitalisme ?
Ben non, le capitalisme n'a rien à voir avec ça... La crise financière n'est pas la crise du capitalisme, qu'il a dit Nicolas dans son discours à Nimes.
Mais alors, si ce n'est pas la crise du capitalisme, c'est que c'est la crise des capitalistes ?
Qu'est ce qu'il disait encore, Nicolas ? : Donc ça ne marche plus ?... Y'a des déficit ?... Et on connait pas les responsables ?...
Chercher un responsable, ça c'est chouette. Mettre un nom sur un coupable ça ferait tellement bien et ça nous permettrait de ne pas avoir à nous demander : Mais qu'est ce qui ne marche pas ?
Car si tous les banquiers ont plongé, c'est que tous les banquiers sont tous des salauds et des voyous ?
Ou bien est-ce simplement des règles d'un système qui ne marche plus ?
Pour en savoir plus, c'est chez Michel Mompontet.